PROTAGORAS, le laboratoire d’idées pour chercheurs et professionnels
L’Institut PROTAGORAS ambitionne de créer des ponts entre la recherche académique et un champ professionnel encore largement méconnu, parfois décrié au même titre que les sophistes d’autrefois. Il répond également au souci de l’IHECS de se profiler comme acteur de premier plan dans la réflexion et la valorisation des métiers de communicateurs publics et politiques.
Les activités de l’Institut tiennent compte de l'évolution globale des pratiques communicationnelles et de leur impact, à savoir : les conditions de réception et les effets sur l’opinion publique.
Objectifs de l’Institut :
- Multiplier les échanges entre le monde académique et les professionnels de la communication – « communicants », spin doctors, publicitaires, experts en branding politique, conseillers politiques, porte-paroles, attachés de presse au sein d’un parti, etc.
- Œuvrer en faveur d’une professionnalisation du métier de communicateur politique et public et participer à la réflexion autour du développement de cette profession.
- Valoriser une pratique à travers des publications et des évènements ;
- Proposer un programme de formation(s) sur mesure (IHECS Academy).
- Valoriser un enseignement (lien avec la formation initiale à l’IHECS) à travers des Master Class ou Séminaires thématiques ;
- Développer des partenariats ponctuels de type sponsoring/mécénat
Pourquoi PROTAGORAS ?
Titre d’un dialogue de Platon, PROTAGORAS, figure majeure de l’antiquité grecque du Ve siècle av. J.-C., fut célèbre pour avoir enseigné l’art politique (politikè technè). Pour ce dernier, l’art de se décider soi-même et de conseiller autrui repose sur la compétence à argumenter. Or, comme l’indique la regrettée académicienne Jacqueline de Romilly, spécialiste de la civilisation et de la langue grecques, « l’innovation de Protagoras conduit droit à Isocrate, Isocrate droit à Cicéron, Cicéron droit à nous. »
La sophistique antique reposait déjà sur un savoir scientifique : une science des comportements humains, une technè – et sur une pratique. Son éclosion accompagne l’avènement de la démocratie athénienne.
Les sophistes n’étaient pas des « sages », ou sophoi, mot qui ne désigne pas une profession, mais un état. Ce n’étaient pas non plus des « philosophes », mot qui suggère une patiente aspiration au vrai, plutôt qu’une optimiste confiance en sa propre compétence. Ils connaissaient les procédés et pouvaient les transmettre. Ils étaient des maîtres à penser, des maîtres à parler.
Jacqueline de Romilly, Les Grands Sophistes dans l’Athènes de Périclès, Paris, Éditions de Fallois, 1988, p. 21.
À la fois communicants et professeurs du siècle de Périclès – intermédiaires entre le philosophe et l’homme politique (Euthydème, 305 c) – les sophistes enseignaient à parler en public, à défendre ses idées à l’assemblée du peuple ou au tribunal.
Le site Protagoras en ligne!
Membres du comité scientifique
BAYGERT Nicolas (IHECS/ULB)
BOUANCHEAUX-ZUCKERMANDL Eric (La Charte/ Université Paris Descartes)
DURIN Esther (IHECS)
JOHANNES Karine (UCL/ ULBU)
LAVILLE Camille (IHECS)
LIBAERT Thierry (EDF/CESE)
MAAS Elise (ULB/Lille 3/UCL)
RASKIN Jean-François (IHECS)
VAN DIEVOET Lara (UCL)
Membres professionnels de l’Institut :
ALSTEENS Olivier (DIR COM Mouvement Réformateur - Belgique)
BIERIN Eric (Conseiller en Communication ex-Dir Com ECOLO)
CNOCKAERT Cécile (Coordinatrice communication digitale – SPF Chancellerie du Premier Ministre)
GANTELET Gilles (Ex-porte-parole, Commission européenne)
HANANEL Cédric (Managing Director ARCTIK)
LE SAËC Olivier (Expert Communication Publique UE/Maghreb/Afrique)
LESÉNÉCAL Thibault (Head of Digital, Parlement européen)
LOCKET Anthony (Commission européenne – Head of Unit Communication DG Regio)
MOREAU-CHEVROLET Philippe (MCBG/Science PO Paris)
THROTEN Thomas (Head of Digital, Parti Socialiste – Belgique)
VASTENAECKELS Patrick (ICF Mostra/IHECS – Jean Monnet)
VELGE Baudouin