57 vainqueurs aux 20 km

Un dimanche frisquet n’a pas refroidi la motivation de nos valeureux coureurs. Ils étaient nombreux sur la ligne de départ et aussi nombreux à l’arrivée.

Quelques témoignages

«L'idée des entraînements collectifs m'a plu, je ne m‘attendais pas à ce que l'IHECS s'implique autant. Je me suis inscrit pour tester mes capacités physiques… et faire mieux que l’an dernier.

Un entraînement régulier est nécessaire. Sans ça, je n'aurais pas fini la course quoique que ça ne m’aie pas épargné un petit claquage et quelques crampes. J'invite donc tous les Ihecsiens à participer à cette expérience unique en 2014.

Et courir avec sa fac, ses profs, ses amis, reste quelque chose d'exceptionnel.'

Dickson KALUNGA, BAC 3

'Des amies ont lancé l'idée et je me suis dit: pourquoi pas? Pas vraiment bonne sportive, avec un palmarès de maximum 10 km, je me sentais un peu stressée le jour J. Mais j’ai adoré. L'ambiance était incroyable, je rempile à la prochaine édition!' 

Sophie de GREEF – BAC 3

'Très bonne expérience, pas de stress: l'entraînement régulier m’a permis de mesurer mes capacités. Il faut se battre pour pas lâcher sur la fin mais c'est une grande fierté d'atteindre son objectif.'

Benoît DO QUANG – M1

'Dur dur le réveil à 7h... et puis la météo, attendre 30’ dans 7°, le gris et l’humidité!?

- Très difficile durant les 2 premiers Km, j’ai même été à deux doigts de rentrer chez moi à Schuman...

- Palais de justice: ça va mieux, les tunnels de l’avenue Louise réchauffent!

- Bois de la Cambre, je me sens bien. Courir sur terre battue, pas mal.?

- A la fin du bois, ravitaillement en Isostar (très bon!). Là je retrouve mes jambes de 20 ans!

- Avenue Franklin Roosevelt, je fonce, ça plonge vers la Place Wiener.

- Je garde le tempo!?

- Avenue De Tervuren, fameuse et terrible. Je ne me sens plus, je fonce, j'accélère encore.

- Montgomery, sprint final, yahououou... jusqu’à la ligne d’arrivée!??

- Moralité: superbe course, dans les mêmes temps qu’en 1989, l’année de mes 18 ans: 1h47.

- L’an prochain, je vise les temps de mes 22 ans: 1h27!»

Olivier SMEESTERS, prof de graphisme

«Ma vie de coordinatrice de l’équipe IHECS-20 km? Debout à 7h, j’étais aussi excitée que les participants!

Arrivée à 8h45, je stresse à 9h: pas un étudiant en vue. Chargée des dossards et T-Shirts, j’attends. Georg Brandt est là, Eric De Moffarts arrive. Mes coureurs commencent à affluer à 9h05.

9h45, c’est la folie: 37.100 participants s’entassent sur la ligne de départ, sans compter les supporters, les curieux, les sponsors… et la famille royale! Il y a de la musique, entrecoupée par les encouragements et directives du commentateur.

A 10h, le premier signal de départ retentit! En 3 secondes, la rue de la Loi est noire de monde! C’est hyper impressionnant. Les Ihecsiens, très concentrés, se lancent sur le parcours. A 10h35, tous les coureurs sont partis. Seuls des cadavres de bouteilles d’eau colorent la pelouse. Le temps de boire un café et de remonter vers la ligne d’arrivée, j’assiste à l’arrivée du premier coureur: 59:22!

Soixantes personnes plus tard, notre champion pointe le bout de ses baskets. Brieuc a fait les 20km en 1:10:41! Epatant! Un petit quart d’heure encore et Sébastien Schmitz est là, en 1:26:01! Magnifique ! Et puis chacun arrive à son rythme. Fier, heureux, soulagé. Un énorme sourire marque chaque visage.

Une expérience collective tellement chouette qu’on bloque déjà la date du 18 mai 2014. Y serez-vous?»

Stéphanie KINET, organisatrice

«Je suis très satisfaite de mon temps (2h12), ça m'a fait du bien de m'entraîner régulièrement. Très contente d'avoir participé. C'est vraiment quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie. Moi, je serai là l'an prochain! Merci pour l'organisation et la disponibilité.»

Sophie – BAC 3

«Quand je dis que je fais de l'athlétisme, on me demande combien je fais aux 20 km. Je n’en savais rien… avant ce dimanche.

La veille, j’étais assez tendu. Et même stressé par les prévisions météo pessimistes. Mais en quittant mon kot, le temps moins mauvais que prévu m’a rassuré.

Pendant:

- les 3 premiers km étaient fun. J'ai remonté pas mal de monde pour me retrouver au niveau de gens de ma force et il y avait de l'ambiance sur les bords du parcours.

- Bois de la Cambre: j'ai payé mon départ rapide par un petit coup de mou. Pas amusant. Passage sympa : le Dj, un peu avant les 10km, j'avais trop envie qu'il me suive jusqu’au bout!

- 10 à 17: ennuyeux et désespérément long. Une route sans surprises, pas grand monde avec qui courir et groupes musicaux assez moyens.

- montée de Tervuren: qu'est ce que ça grimpe! Avec les crampes qui se pointent, accélérer est vachement difficile!

- 18,5 à 20: on croit qu'on y est mais il reste 1,5 km. Hardcore! C'est la fin de la course mais aussi des réserves d’énergie. Il faut relancer malgré tout et s'accrocher, ça en vaut la peine et la douleur. Après, récupération lente et pénible. Malgré un retour au calme, des étirements et un bon bain, je souffre. Mais je suis aussi assez content de moi malgré ces 41 secondes qui me séparent du club des moins de 1h10, ce sera pour l'année prochaine!

Organisation: je tiens à souligner l’excellent boulot de Stéphanie Kinet! Les T-shirts étaient géniaux, les inscriptions faites dans les temps, les dossards fournis satisfaisant et la coordination du groupe bien gérée entre Facebook et les mails. Beau boulot Steph!»

Brieuc – BAC 3

«Super contente de l'avoir fait jusqu'au bout! Inscrite pour me forcer à faire du sport et pour que ce soit plus sympa en équipe, je ne me suis pas assez entraînée. Même si je suis arrivée dans les dernières de l'équipe, je suis ravie! Le lendemain, j’étais en miettes et incapable de bouger. Mais je recommencerai l'an prochain. C’est une super ambiance, ça vaut le coup de se forcer!»?

Léna – BAC 1

«L'avant c'est du stress, la peur de ne pas s'être assez bougé pour s'entraîner et l'envie de bien faire. Le pendant c'est le plaisir de se faire porter par les foules en mouvement autour de toi, et des sourires à la vue de certains participants/supporters L'après c'est l'envie immédiate de s'asseoir et une immense fierté.»

Le coureur inconnu