Communication politique européenne: le créneau porteur
Combiner les dimensions « communication » et « politique européenne » dans une même formation fait la spécificité de l’executive master de l’IHECS. Et cette vision intégrée répond directement aux attentes du marché de l’emploi européen.
Quatre professeurs de cette spécialité post-universitaire de l’IHECS témoignent.?
Eric Van den Abeele, membre de la Représentation de la Belgique auprès de l’Union européenne?:
'Dans le monde réel européen d'aujourd'hui, il faut immédiatement pouvoir être pro-actif, 'penser' Commission, Parlement et Conseil.
Apprivoiser les langages, les codes et les comportements des institutions. Interagir avec la bureaucratie européenne dans des délais courts et de manière extrêmement codifiée dans la nov'langue de l'UE.' Lire l'interview dans son intégralité?.
Patrick Vastenaekels, directeur de l’agence Mostra:
'À l’heure actuelle, les acteurs les plus concernés par la communication sont conscients de la nécessité d’une approche d’intégration et d’interactivité, combinant une large palette d’activité et produits de communication.
Et la communication est de plus en plus envisagée comme un processus à deux sens. Ce n’est plus juste un besoin de faire passer un message, mais également engager un dialogue avec un public-cible. Parler avec les gens au lieu de parler aux gens.?'Lire l'interview dans son intégralité.
Willy Hélin, ancien directeur de la Représentation de la Commission européenne en Belgique:
'La 'communication politique', pour reprendre votre propos, est bien évidemment différente de la communication en entreprise, mais il y a des règles de base à respecter : ne pas mentir, ne pas parler la 'langue de bois', avoir le courage de dire à ses 'patrons' qu'ils font fausse route.
La communication, ce n'est pas du marketing !?' Lire l'interview dans son intégralité.
Nicolas Baygert, chercheur en communication politique:
'Grâce aux réseaux sociaux, élus et citoyens se trouvent désormais dans un rapport davantage horizontal que dans le passé : une grande conversation virtuelle et en continu. Des nouvelles manifestations citoyennes de type 'bottom up' surgissent ça et là dans différents pays européens. Le politique - et tout particulièrement les institutions européennes - subissent un regard critique de la part d'un électorat requérant un feedback quasi permanent.
Aussi, il est dorénavant question, autant pour le décideur que pour l'usager du Web 2.0, de maitriser ces nouveaux outils et de soigner ses réseaux autant que sa 'réputation digitale'.?' Lire l'interview dans son intégralité.