Le Mundaneum, c’est pas si sorcier!

11.10.2012
Imaginer des outils d’animation pour aider les enseignants à aborder les thèmes de la dernière expo du “Google de papier” grâce aux conseils de l'as la vulgarisation scientifique: Jamy Gourmaud. Un dé

Imaginer un outil pédagogique ludique et attractif pour aider les enseignants du secondaire à plonger dans les thématiques abordées par la dernière exposition du Mundaneum: voici la mission qui a été confiée à l’IHECS par le centre “Mundaneum”, ou “Le Web oublié du temps” selon le New York Times.

Ce projet a été confié à nos étudiants de première année de Master en Animation socioculturelle et Education permanente (ASCEP).

Atelier transmédia

Cette réalisation se déroulera pendant les trois prochaines semaines. Pour ce faire, les étudiants bénéficieront de l’appui et des conseils de différents acteurs pédagogique de l’IHECS des médias photo, web et graphisme, de Joël Saucin, professeur de vulgarisation scientifique, et de Jamy Gourmaud.

Pour découvrir les raisons de son implication dans le projet, consultez son interview accordée au Soir (le 05/10/12).

Vidéo

Mardi dernier, les étudiants se sont rendus à Mons pour découvrir l'expo et commencer à réfléchir à leur projet. Télé Mons-Borinage a profité de l'occasion pour tourner quelques images et interviewer Jamy et quelques étudiants.

Regardez la vidéo réalisée par Télé Mons-Borinage.

Qu’est-ce qui se passe au Mundaneum?

Dédiée aux origines du Web et aux thématiques liées au partage du savoir au fil du temps, 'Renaissance 2.0' est une coproduction Mundaneum/Tempora/Virtualis.

Elle bénéficie du soutien de Google, Creative Wallonia, le Commissariat général au tourisme, la Fédération wallonie-Bruxelles [...]

Renaissance 2.0

« En moins de deux décennies, les technologies numériques ont bouleversé nos habitudes de travail, de consommation, de loisir et se sont immiscées dans tous les domaines de la vie quotidienne. Plus largement, elles ont contribué à créer un nouveau rapport avec le monde, où bien souvent le virtuel ne se substitue pas au réel mais vient plutôt l’augmenter par le biais de nouvelles interfaces et de moyens de communications innovants.

Le champ de la connaissance aujourd’hui est immensément vaste, amplement dématérialisé, distribué, déterritorialisé. Le savoir à l’heure actuel est mondial, accessible partout et en tout temps, il se décline en une grande variété de langues et de dynamiques contradictoires.

L’entièreté du cadre de référence qui a régulé et régi l’activité humaine pendant les cinq derniers siècles en Occident a donc subi une mutation considérable en l’espace de trois générations à peine, ouvrant ainsi la voie à une ère nouvelle, une «Renaissance 2.0 », dont nous ne sommes aujourd’hui qu’aux balbutiements. Cette époque nouvelle de distribution des savoirs a connu des prémices et a pu germer aussi grâce au travail de pionniers qui ont su tracer une vision claire et garder de manière inébranlable un cap à travers le chaos du monde.

Les fondateurs du Mundaneum, Paul Otlet et Henri La Fontaine furent de ceux- là et l’entreprise visionnaire du Mundaneum en est un témoignage éclairant qui fit date. Ces «classificateurs» du monde, et ceux qui les ont précédés (les savants du Moyen-Âge, les princes collectionneurs de la Renaissance, les Encyclopédistes des Lumières...), ont tenté de donner un sens à la marche empirique de la connaissance et proposer une méthode claire de classement pour faciliter l’accès à celle-ci. »

C’est cette histoire qu’entend retracer l’exposition « Renaissance 2.0 » :

« Comment nos ancêtres accédaient-ils à une information avant les bibliothèques, les moteurs de recherche ? Comment fonctionnent les moteurs de recherche sur le Web aujourd’hui ? A quels bouleversements la révolution numérique nous confronte-t-elle ? Quelles perspectives pour l’Internet de demain et la distribution des savoirs ? Quelle est la géographie d’Internet et de sa part d’invisible aujourd’hui ? L’humanité est-elle entrée dans un nouveau paradigme semblable à celui de la Renaissance ? », sont quelques-uns des questionnements passionnants qu’abordera l’exposition présentée au Mundaneum.

Commissaire : Vincent Delvaux

Scénographie : Tempora & Virtualis

 

Crédit photo: Talheh Daryanavard et Charlotte Verdin