Réflexions sur le progrès dans 'Philosophie' (Arte) avec Pascal Chabot

30.01.2012
Professeur à l'IHECS, le philosophe Pascal Chabot était l'invité de Raphaël Enthoven ce dimanche 29/01. L'émission restera online les 6 prochains jours.

'Si la technique ne cesse de se perfectionner, peut-on en dire autant de l'art et de la philosophie ? Difficile d'affirmer par exemple que, de Platon à Bergson, cette dernière s'est améliorée.

Pour avancer dans cette réflexion, Raphaël Enthoven reçoit le philosophe Pascal Chabot, auteur d'Après le progrès.'

Chargé de cours à l’Ihecs, Pascal Chabot a notamment publié « Les sept stades de la philosophie » (PUF) et « La philosophie de Simondon » (Vrin).

Il a été chercheur au FNRS et conseiller artistique de la chorégraphe Michèle Noiret, au Théâtre National.

L'émission, ainsi qu'un bonus, sont directement accessibles sur le site d'arte. 

'La pensée et les hommes'

Ce 5 février (9h20) et ce 11 février (10h20), Pascal Chabot sera également invité, avec Jean Cornil et le même Raphael Enthoven?, sur le plateau de la RTBF, dans “La pensée et les hommes”. 

L'émission 

 

Bibliographie

'Après le progrès', de Pascal Chabot

Editeur : Presses Universitaires de France - PUF (15 octobre 2008)

Collection : Travaux pratiques

Langue : Français

ISBN-10: 2130570410

La tyrannie du Progrès, machine à engendrer des croyants puis des désespérés, a été maintes fois dénoncée comme une utopie néfaste (voire catastrophique), et c'est tant mieux. Mais dénoncer le Progrès ne doit pas nous entraîner vers une bien-pensance hypocrite qui nous verrait condamner a priori des progrès enregistrés dans tous les domaines techniques, quand l'homme des temps contemporains en jouit chaque jour. A partir d'une approche philosophique serrée (Francis Bacon, Henri Bergson, Gilbert Simondon...), l'auteur montre que le progrès est proprement vide de sens et qu'il ne tient qu'à l'humanité de le charger de valeur, c'est-à-dire à chaque individu de s'en constituer une conscience propre : tel est l'exigence avancée ici par l'auteur, qui l'illustre par la perception singulière qu'en ont restitué certains auteurs de fiction (Defoe, Baudelaire, Rimbaud, Reverdy...).