Mardi 24 janvier 2023 - Président du jury : Monsieur Luc De Meyer - Local Velge

9h00 : Guérilleuse : Ecoféminisme

Nous vivons aujourd’hui des crises sociales et climatiques majeures. Les inégalités se creusent, les dominations se renforcent et nombreux sont les -ismes oppresseurs (capitalisme, sexisme, racisme, colonialisme, spécisme, ...). Nos systèmes sont mortifères. L’écoféminisme est un mouvement dont l'intérêt est de relire ces récits d'exploitation et de domination, de rendre une juste place à celleux exclu.e.s de la société, de revisibiliser et réinvestir leur pouvoir de la penser et de la transformer. L'écoféminisme est au coeur de l'ambition du projet Guérilleuses.

Olivia Ndwaniye
Eva Méhu
Nastasia Glebov
Camille Craenhals
Apolline Lambiotte

10h15 : 100 issues : Valorisation des filières manuelles:

Les métiers manuels ont pendant longtemps souffert d’un manque de définition officielle en Belgique. Cela a laissé la place aux mésinterprétations et aux stéréotypes qui ont impacté les représentations collectives à l’égard de ce secteur. Dans l’enseignement secondaire général belge, on peut d’ailleurs constater une hiérarchie entre les filières : générale, technique et professionnelle ne sont pas vues du même oeil. 100 Issues est un outil pédagogique qui a vocation d’interpeller les élèves du secondaire général sur les stéréotypes associés aux filières qualifiantes et aux métiers manuels auxquelles elles mènent.

Jules Warnon
Antoine Thorel
Sacha Keutgens
Zoé Cleeren
Elyse Giltaire
Noé Dannemark

11h30 : Attaches : Adoption : éthique et responsabilité

Dans le processus d’adoption, ce sont les intérêts de l’enfant qui devraient primer. Cependant, dans la réalité, ce n’est pas toujours le cas. Notre but a donc été de replacer l’enfant au centre du processus d’adoption, de visibiliser sa situation, de lui permettre de créer un sentiment d’appartenance avec d’autres adopté.e.s et de lui montrer qu’iel n’est pas le.a seul.e, ce qui lui permettrait de mieux développer son identité.
Bien que le sujet de l’adoption ne soit pas toujours tabou au sein de la famille adoptive, le vécu post-adoption peut être à la base de nombreux questionnements. Un.e enfant adopté.e a vécu des traumas dont iel n’est peut-être même pas conscient.e. Comprendre qu’iel a subi un trauma, comprendre pourquoi et d’où ça vient, pouvoir s’identifier à d’autres, c’est essentiel pour construire son identité pleinement et sainement, ce à quoi iel n’a pas toujours accès en grandissant.

Juliette Mouton
Marouane Ben Messaoud
Victoria Protin
Théa Nicolaï
Clara Girboux

12h30 : Pause

13h30 : BackUP : La mémoire sociale dans les phénomènes migratoires

Au fil du temps, la population bruxelloise s’est façonnée et construite sur des vagues migratoires successives à tel point que nous parlons aujourd’hui d’une Bruxelles multiculturelle. Que ce soit par nos origines familiales ou par notre environnement, nous sommes tous.te.s touché.e.s par le phénomène migratoire. Une question se pose dès lors : qu’en est-il de la sauvegarde de ces histoires migratoires ? Sont-elles transmises ou non au sein des familles ? Qu’est-ce qui a été retenu ou oublié ?

Cassandre Pampfer
Marie-Joy Biamwenze
Sendy Adams
Cyril Croiset
Giulia Corsini

14h45 : À corps libre : La charge contraceptive

Nous sommes parti.e.s du constat selon lequel la contraception est majoritairement sous la responsabilité des femmes. Cela implique à la fois une charge financière, mentale et physique pour elles.

L’objectif général est que la discussion sur le partage de la charge contraceptive devienneune étape évidente dans les relations de couple mais également dans celles entre les patients et le corps médical pour tendre vers une société où il y a une remise en question des évidences que l’on peut avoir aujourd’hui. Notamment le fait que la contraception reste majoritairement une affaire de femmes.