Date:

16/11/2016 - 19:00 - 22:30

Un aspect paradoxal dans la publicité classique et numérique est le fait d’associer l’image de la femme à son rôle d’objet sexuel comme facteur pour la construction de l’identité féminine.

Dans ce sens la femme comme l’homme peuvent recevoir un traitement d’objet sexuel, mais dans la conscience collective on leur associe ce paramètre propre à la femme. Les représentations sur les réseaux sociaux suivent les stéréotypes de genre inspirés des tendances dans la publicité.

Concernant les entreprises il est évident qu’elles veulent construire une image de marque qui attire les annonceurs et clients et renforcer leur position mais la banalisation de l’image de la femme est un symptôme beaucoup plus dangereux qu’il n’y paraît pour le développement d’une société.

Montrée dans la publicité ou dans les médias, une femme en tant que personne soumise faible ou comme un objet participe à la construction d’une image de celle-ci qui ensuite se répercutera dans le monde du travail et social auxquels elles appartiennent.

Que pensez vous ? Venez discuter avec nous au prochain café numérique !

Orateurs

Juliette Debruxelles

Journaliste kamikaze, cultureuse notoire, spécialiste belge autoproclamée du phénomène zombies, se pâme devant un Herzog alors qu’en vrai, ce qui la fait vibrer, c’est Balavoine. Migraineuse quasi-professionnelle, elle trouve du réconfort auprès des chatons, des licornes, des arcs-en-ciel, surtout quand ils explosent. Dit beaucoup de gros mots, mais pas encore assez.

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Sophie Pochet

Sophie est chief academic officer de la section publicité et communication commerciale à l’IHECS, docteur en communication, spécialiste des questions d’éthique et de déontologie publicitaire.