15.03.2017

Les étudiants de Master 1 ASCEP ont le plaisir de vous présenter leur exposition sur la préparation du Carnaval de Charleroi ce 16 mars à partir de 18h.

En février, les étudiants en Master 1 ASCEP participaient à un atelier médiatique, principalement son et photographie, autour du projet participatif du "Carnaval". Cet atelier débouche sur une exposition qui aura lieu ce jeudi 16 mars à l'Eden de Charleroi.

Vous pourrez y retrouver des photos, des productions sonores, mais aussi des projections et autres activités interactives.

Origine de l'exposition

Partis des coulisses d’un carnaval en gestation, des étudiants en animation socioculturelle se sont plongés dans le chœur d’une cité en métamorphose. Cherchant à mettre l’humain et la rencontre au centre de leur démarche, ils ont récolté en son et en images, l’histoire momentanée (instantanée) d’une ville qui se découd et se recoud sous leurs yeux et ceux des citoyens. Le fil des récits s’entremêle pour dresser une cartographie de la ville, vêtue d’une parure médiatique subjective et créative.

Suivez la trace d’une chenille rose « pimpée » de BMX, déambulant du haut du ring pour se frayer ensuite un chemin entre le skate-park et le conservatoire. Sa devise, sortir du cocon. Passez le chat de l’aiguille, repiquez vers le centre et faufilez-vous entre les mailles des ateliers textiles et les sonorités plastico-culturelles des objets recyclés. Vous apercevrez, dans le reflet vernis des paillettes, l’âme de certains, l’amour de ceux qui tissent dans cette fabrique, bien plus qu’un déguisement. Un lien qui se perpétue aussi de père en fils sous les rythmes et sabots des Gilles. Une transe nocturne qui en ferait perdre l’équilibre aux trapézistes et échassiers. Une boucle vertigineuse que les étudiants vous proposent de suivre… jusqu’au bout du fil pour connaître enfin le dernier mot d’un corbeau-phénix renaissant de ses cendres.

Au fil des jours, la fabrique bat son plein, en séquence animées, 360 degrés, vibrations et trémolo. Tout cela n’est qu’image et masquarade. Pourtant, derrière ces narrations jamais cousues de fil blanc ni de noir, derrière les masques, apparaissent les héros d’un jour.