11.03.2022

Cette année encore, nos étudiants en Presse-Info ont lancé leur campagne de crowfunding !

Ce n’est pas moins de 13 projets qui ont été lancés par nos étudiants cette année. Nous vous laissons les découvrir ici :

Arrêt de jeu

Le football fait partie des sports les plus populaires en Belgique. Les joueurs professionnels sont de véritables stars. Adorés, adulés, les plus chanceux ont la grande vie. Voitures de luxe, montres en or et autres dépenses semblent rythmer leur quotidien. Et pourtant, les chiffres sont édifiants, 1 joueur sur 5 dans le monde ne sait pas ce qu'il compte faire à la fin de sa carrière. Sachant que 50% d'entre eux devront arrêter inopinément leur carrière, que leur arrivent-ils une fois à la retraite ? Livrés à eux-mêmes, c'est souvent le début des problèmes sociaux, financiers, psychologiques mais également des problèmes de réinsertion professionnelle.

Nous avons décidé de nous intéresser à ces footballeurs qui sont passés d’une belle vie à une quasi-banqueroute. Leur donner la parole permettrait de mettre en lumière les problèmes auxquels ils ont fait face, lors de leur parcours professionnel et après, afin de trouver des solutions pour limiter ce genre de cas à l’avenir.

Nous allons donc aller à la rencontre de ces ex-joueurs, de leurs proches, mais aussi des experts du monde footballistique, fiscal et psychologique.

Equipe :

Martin Ducrotois
Mehdi Ouriaghli
Youri Volckaert
Coline Balteau
Aude Peru

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Les soutenir : https://fundihecs.koalect.com/project/35950

Privés d’accueil

28.267, c’est le nombre de demandeur·ses d’asile accueilli·es en Belgique aujourd’hui. Chaque jour, ce sont des centaines de personnes qui frappent à la porte de l’État belge pour lui réclamer sa protection. Concrètement, c’est Fedasil, l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile, qui est légalement tenue de leur fournir un hébergement. Actuellement, il y a 84 centres d’accueil en Belgique.

Mais depuis plusieurs années, le réseau d’accueil belge est régulièrement saturé. Résultat : des dizaines de personnes se retrouvent à la rue, par manque de place. L’État belge est pourtant légalement tenu d’accueillir dignement toute personne demandeuse d’asile jusqu’à ce que son dossier soit traité. Le 19 janvier 2022, la Belgique a d’ailleurs été condamnée en justice pour cette mauvaise gestion de l’accueil.

Ce n’est pourtant pas la première fois que Fedasil doit faire face à un manque de place. En 2015 par exemple, l’Agence avait d'ailleurs dû faire appel au secteur marchand pour augmenter sa capacité d’accueil. Jusque-là géré par des partenaires non-marchands comme la Croix-Rouge ou Caritas, l’accueil des demandeur·euses d’asile est donc désormais aussi confié à des entreprises privées. Aujourd’hui, elles sont au nombre de quatre : Svasta, G4S, Umami et MyAssist, et elles fournissent au total plus de 2.500 places à Fedasil.

Equipe :

Zoé Leclercq
Odile Léonard
Valentine Vörös
Alix Mayence
Melinda Bilmez

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Les soutenir : https://fundihecs.koalect.com/project/35951/overview

ŽONĒ TAMPON

Petit coup d’œil sur l’actualité à l'Est. On soupire, on se pose des questions, on s'inquiète… A quoi va ressembler l'Europe de demain, après l'inquiétante intervention militaire russe déclenchée en Ukraine? La diplomatie européenne semble avoir échoué, impuissante et désoeuvrée face à un pouvoir russe qui n'en a que faire des sanctions que l'Europe lui impose.

Nous sommes étudiants en journalisme, et nous croyons en un avenir bâti sur les valeurs de la liberté, de l’équité et du respect des diversités. L’unité de l’Europe suscite chez nous des questionnements. A commencer par la Lettonie, et sa région du Latgale. Située à 2 000 km de Bruxelles, elle n’est qu’à 650 km de Moscou. Une proximité pas seulement géographique, mais aussi idéologique. Essentiellement russophone, cette région s’illustre telle une zone tampon entre les territoires européens et russes.

Nous voulons nous rendre dans le Latgale, dans les villes de Daugavpils et de Rezekne. Nous partirons à la rencontre de la minorité russophone de cette région. Nous leur donnerons la parole et tenterons de vous rendre compte de leurs préoccupations. Considèrent-ils la Lettonie comme leur patrie, tout en gardant un lien fort avec la Russie ? Les héritages de la période soviétique peuvent-ils mener à une situation de conflit, comme celle qui ressurgit aujourd’hui dans l’Est de l’Ukraine ?

Pour prende de la hauteur sur le sujet, nous irons également questionner plusieurs responsables politiques lettons, européens et russes concernés. Jeunes étudiants et futurs journalistes, nous sommes convaincus qu'une démarche compréhensive et immersive au sein de la région du Latgale peut permettre de faire émerger une réflexion de fond, à plus long terme, sur l'unité et l'avenir du projet de construction européenne

Equipe :

Marie Debauche
Léna Gheys
Laura Collard
Inès Verheyleweghen
Emile Herman
Ali Al Helli

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Turbulences

Ce n’est plus un scoop, la jeunesse va mal et ce n’est pas bon signe. Les chiffres d’admission dans les services pédopsychiatriques ne font qu’augmenter. Les hôpitaux sont saturés et ne peuvent plus prendre soin d’enfants en détresse.

Mais pourquoi, actuellement, de plus en plus de jeunes souffrent de dépression ? Est-ce dû aux crises sociétales et mondiales ? Dans quelle mesure le Covid-19 a chamboulé le secteur ? Qu’est-ce qui coince dans le système ? Pourquoi les hôpitaux pédopsychiatriques sont-ils surchargés ? Quelles sont les conséquences d’un dysfonctionnement psychiatrique ? Et enfin, quel est l'avenir de ce secteur ?

Avec "Turbulences", nous nous penchons sur cette problématique parce que nous croyons qu’une jeunesse abîmée représente un avenir incertain. En plus d'être les adultes de demain, les enfants et adolescents méritent une voix, et c’est ce que nous comptons leur donner.

Equipe :

Camille Block
Numidia Kadri
Luna de Wilde
Charline Halleux
Rosalie Coune

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Hommerta

Sport fédérateur par excellence, le football laisse apparaître des aspects moins réjouissants que sa capacité d'unité des peuples, notamment en matière de tolérance envers la communauté LGBT+. En octobre dernier, le joueur australien Joshua Cavallo a été au centre de l’attention médiatique lorsqu’il a révélé son homosexualité. Preuve que les coming-outs sont rares dans la discipline footballistique. Ces observations nous ont amené à questionner la place de l’homosexualité et des masculnités dans les stades de football. Pourquoi les joueurs homosexuels sont absents de nos terrains ?

Equipe :

Flavio Sillitti
Aurore Spitaels
Sybiline Carllot
Florent Vanden Bergh

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3000 Pieds sous terre

Et si nous vous disions que des solutions scientifiques étaient étudiées et employées pour essayer de ralentir le dérèglement climatique ?

Plutôt que de laisser le CO2 émis par des usines se disperser dans l’atmosphère, l’idée est de le capturer. Plusieurs solutions sont possibles, il peut-être stocké sous terre ou alors être réutilisé pour faire du plastique ou gazéifier les boissons.

Comme la surabondance du CO2 entraîne une hausse de la température mondiale, capturer nos émissions permettrait de renverser la tendance. Dit comme ça, cela semble être la solution miracle pour faire face au plus grand défi du XXI ème siècle. Mais l’est-elle vraiment ? Cette technologie ne possède-t-elle que des bons côtés ? Quels sont les risques ? Qui financent ces projets ? Sont-ils vraiment viables ? Autant de questions auxquelles nous allons répondre.

Equipe :

Colin de Coster
Léa Thiry
Coline Blaizot
Florent Schauss
Delphine Cassiman

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Le Pari Neuf 3

Du 26 juillet au 11 août 2024, le monde entier aura les yeux braqués sur la capitale française. Quatre milliards de téléspectateurs et 13 millions de spectateurs suivront assidument cet événement mondial. Au total les 15 000 athlètes évolueront sur 35 sites différents et seront suivis par 20 000 journalistes accrédités.

Une des terres d’accueil de ces Jeux olympiques sera la Seine-Saint-Denis située au nord-est de Paris. Le village olympique, le village des médias et la piscine olympique y seront notamment implantés. Étrange quand on sait que la Seine-Saint-Denis est le département le plus pauvre de France.

La candidature française affirme cependant vouloir profiter des Jeux pour redorer l’image du département. Mais est-ce réellement la volonté des organisateurs et des investisseurs ? Quelles sont déjà aujourd'hui et que seront les conséquences de toutes ces modifications urbanistiques sachant que les JO n'auront lieux que dans 2 ans ?

Equipe :

François Cirillo
Arman Mottard
Guillaume Tournay
Romain Pirard
Noah Elmajeri

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1000 BORNES

En 2035 , les véhicules à moteur thermique ne pourraient plus circuler dans la Région de Bruxelles-Capitale (RBC). Pour les remplacer ? Des voitures entièrement électriques. Du moins, en théorie.

Selon la décision prise par le gouvernement bruxellois en juin 2021, les automobilistes bruxellois, mais aussi tous les 160.000 navetteurs se rendant chaque jour dans la Capitale, devront en effet prendre la décision de se déplacer, ou non, grâce à une mobilité 100% électrique .

Pour y parvenir, le gouvernement promet d'installer 11.000 bornes de recharge sur son territoire. A l'heure actuelle, elles ne sont cependant que 500 . De plus, de nombreuses questions se posent quant à l'approvisionnement et à la viabilité d'un tel bouleversement de la mobilité

Equipe :

Jérôme Vertommen
Manon De Greef
Alice Courtois
Roxane Josse
Ghita Jazouli

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Prisons Portes Ouvertes

Le constat est frappant. En 2021, 10.363 personnes étaient détenues dans les prisons belges pour un total de 9600 places. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et engendrent des conséquences sur le système pénitentiaire conditions de détention dégradées, prisons vétustes, augmentation de la violence entre détenus.. Pourtant, d'autres pays font bien mieux. Les Pays-Bas, malgré leurs 6 millions d'habitants en plus, parviennent à avoir moins de détenus dans ses prisons que la Belgique. Pour lutter contre ce problème, la Belgique va introduire des nouvelles structures carcérales sur le territoire censées apporter la solution au surpeuplement

Equipe :

Fabian Gomond
Ivo Da Silva
Yann Verstraeten
Bryan Limbourg
Gwenaëlle Marin Avila

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Collection Unisexe

100 milliards de vêtements par an sont vendus dans le monde. Selon l’Union Européenne, cette industrie génère un chiffre d’affaires de 166 milliards d’euros.

Depuis toujours, les magasins sont divisés par genre : homme – femme. Ce marketing genré diffuse non seulement des stéréotypes, mais impose également une inégalité au niveau des ventes. Aujourd'hui, de plus en plus d'enseignes proposent des produits qui s’adressent indifféremment aux deux sexes. Quid ?

Nous avons décidé de mener nos recherches autour de deux axes : le marketing et la sociologie. Autrement dit, nous souhaitons nous concentrer sur l’authenticité de la démarche des marques, mais également sur l’effet de cette mode sur la société.

Quels sont les objectifs de la mode unisexe ?
La mode unisexe est-elle un premier pas vers l'acceptation des genres ?
La mode unisexe peut-elle participer à la réduction des inégalités de genre, étant donné le rôle de marqueur social du vêtement ?
La mode dite genderless est-elle véritablement saisie par les marques ? Ou est-ce plutôt une tendance ?

Nous vous révelerons nos résultats dès le mois de janvier 2023. D’autres questions surviendront au cours de nos recherches sur le terrain.

Equipe :

Jasmine Mazuin
Gillian Lafuie
Laura Droesbeke

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Justice à guichet fermé

En novembre 2019, une publication Facebook secoue les réseaux sociaux. Une étudiante y raconte avoir été violée par le chauffeur d’un faux Collecto. Les médias relayent l’information et quelques jours après, son violeur est arrêté.

L'année suivante, l'homme est jugé pour l’avoir agressée sexuellement ainsi que huit autres femmes pour des faits survenus entre 2016 et 2019. Certaines d’entre elles avaient porté plainte mais celles-ci sont restées sans réponse jusqu’à la déposition de l’étudiante.

Selon Amnesty International, en Belgique, 70% des plaintes sont classées sans suite. En Europe, 82% des plaignantes disent également ne pas avoir bien vécu leur dépôt de plainte

Equipe :

Coline Labeeu
Caroline Lecomte
Charlotte Verbuggen
Juliette Orio
Zoé Penelle

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Clean my rights

Se laver les mains. Respecter les mesures d’hygiène. Désinfecter. Nettoyer nos lieux de vie. Si ces notions sont entrées dans nos vies depuis deux ans, c’est le quotidien de milliers de travailleur·ses de nettoyage depuis longtemps. Au détour d’un couloir de l’université, à la fermeture des bureaux, à l’aube dans les supermarchés, ces travailleur·ses veillent à ce que notre monde tourne, sans s’encrasser ni pourrir.

Malgré leur rôle essentiel, ielles sont méprisé·es, invisibilisé·es et précarisé·es. Cumul de discriminations, maladies du travail, dévalorisation salariale... tant de facteurs accentués par le modèle de sous-traitance dans lequel ielles travaillent. Pourtant, grèves et manifestations se multiplient dans le secteur. Les travailleur·ses se mobilisent et réclament de meilleures conditions de travail.

Equipe :

Nadia Vossen
Juliette Cordemans
Lou Lampaert
Justine Dumay

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Je te veux, moi non plus

La femme sans partenaire occupe un rang à part au sein de la société. Encore marginal, ce célibat pèse sur celles qui considèrent le subir involontairement. Réduites à leur physique ou leurs différences, ces femmes se sentent lésées sur le marché de l’amour et de la séduction. Quelles formes prend le célibat involontaire féminin et est-il une fatalité?

Equipe :