Talheh Daryanavard obtient son Doctorat en Art et Sciences de l'Art
Dans le cadre de sa thèse de doctorat, intitulée "En quête d'iranité : Réalisation du documentaire Moshta (2019) et réflexions théoriques sur les particularités des formes narratives et iconographiques persanes et leur influence sur le cinéma d'auteur en Iran", Talheh Daryanavard a entrepris une exploration approfondie et multidisciplinaire des liens entre l'art cinématographique et la culture iranienne.
Sa thèse se compose de deux volets. Le premier volet artistique se concentre sur la réalisation du film Moshta, une œuvre dépassant les frontières culturelles et suscitant une réflexion sur la condition humaine. Le second volet, plus théorique, se concentre sur l’analyse des spécificités culturelles de l’Iran, mettant en lumière son influence sur l'esthétique cinématographique, notamment à travers l'examen des cinéastes pionniers du cinéma d'auteur en Iran.
Cette thèse est l’aboutissement de huit années de recherches intenses, débutant par l’écriture de Moshta. Ce dernier explore les différents liens entre l’identité culturelle iranienne et les expressions artistiques, notamment dans le cinéma. Moshta offre des perspectives nouvelles sur l’influence des traditions iconographiques persanes sur le cinéma iranien d'aujourd'hui.
En résumé, la recherche de Talheh Daryanavard représente une contribution importante à la compréhension de l'iranité et de son impact sur l'art cinématographique. Son documentaire Moshta et ses réflexions théoriques ouvrent de nouvelles voies pour la recherche future dans le domaine de l'art et des études cinématographiques.
Nous félicitons chaleureusement Talheh pour l’aboutissement de ces huit années intenses et l’obtention de ce Doctorat et Art et Sciences de l’Art.
Moshta
Sur les plages de l’île de Qeshm, au sud de l’Iran, des pêcheurs aux mains rugueuses et creusées par le temps s’acharnent à dégager les rares poissons venus s’échouer dans leurs filets. Autour d’eux, le fourmillement des ports et des usines sur les côtes avoisinantes, le trafic des chalutiers au large et l’avancée des travaux routiers le long des collines désertiques qui composent l’île… Dédié à son père, ce documentaire livre le sentiment très personnel d’un réalisateur touché d’une profonde empathie pour une communauté impuissante face aux mutations économiques.